J’ai 24 ans et presque tous mes ami(e)s sont en couples, certains mariés, d’autres en processus de le devenir. C’est en aillant cette réflexion aujourd’hui que j’en suis arrivée à une autre observation troublante : un nombre anormalement élevé de mes amies (ainsi que moi-même) sortent avec des physiciens. Même ma mère est tombée pour un physicien, il y a de ça plusieurs années (évènement qui a éventuellement mené à ma naissance).
Pourquoi sommes nous donc toutes tombées sous l’emprise de ces créatures, stéréotypées par la société comme des intellectuels, sociallement maladroits, un peu obsessifs et perdus quelque part dans un monde de formules, de simulations d’ordinateur et d’innombrables heures passées au laboratoire?
Quand on est toute petite, on rêve d’épouser un joueur de hockey ou un acteur... peut être même un Européen, mais pas un physicien! L’image qu’on se fait d’un physicien ressemble au professeur Wayne Szalinski, au cheveux ébouriffés et aux grosse lunettes rondes, qui invente une machine qui fini par ratrécire ses enfants dans le film “Chérie, j’ai réduit les enfants” (Honey, I Shrunk the Kids).
Pourquoi sommes nous donc toutes tombées sous l’emprise de ces créatures, stéréotypées par la société comme des intellectuels, sociallement maladroits, un peu obsessifs et perdus quelque part dans un monde de formules, de simulations d’ordinateur et d’innombrables heures passées au laboratoire?
Quand on est toute petite, on rêve d’épouser un joueur de hockey ou un acteur... peut être même un Européen, mais pas un physicien! L’image qu’on se fait d’un physicien ressemble au professeur Wayne Szalinski, au cheveux ébouriffés et aux grosse lunettes rondes, qui invente une machine qui fini par ratrécire ses enfants dans le film “Chérie, j’ai réduit les enfants” (Honey, I Shrunk the Kids).
Mais remarquez que le professeur Szalinski est père de famille et a comme épouse Diane Szalinski, jouée par la jolie Marcia Strassman. Mais qu’est-ce qu’une femme comme Diane peut-elle bien trouver à ce Wayne?
C’est que contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, les physiciens sont en fin de compte les amoureux parfaits. Ils sont comme des pierres précieuses mais qui ont besoin d’un peu de polissage. Avec de la curiosité et un peu de patiente, on n’a qu’à creuser, enlever un peu de poussière et BAM, on a découvert un joyau. C’est le même principe qu’avec un Rock Tumbler! J’en avais un quand j’étais petite et en quelques jours, je pouvais transformer une poignée de roches à l’apparence plutôt banale en brillants petits cailloux, que je pouvais ensuite porter à mon cou (aucune métaphore ici).
Donc si vous êtes une femme, présentement célibataire et à la recherche d’un candidat potentiel, je vous encourage fortement à considérer un physicien. Pourquoi?
D’abord, parce que les physiciens sont facilement approchables et séduisables. Ils aiment essayer d’expliquer leurs recherches et sont tellement habitués à ce que leur interlocuteur n’y comprenne rien que vous n’avez qu’à démontrer un intérêt et la partie est presque jouée. Ils opèrent également dans un monde principalement composé d’hommes alors la présence féminine est pour eux une occasion à ne pas refuser.
Ils sont rationnels, simples, généralement stables et plutôt prévisibles, les rendant faciles à lire et à décoder. Si un physicien s’intéresse à vous, vous le saurez presque automatiquement.
En général, les hommes qui poursuivent une carrière en physique sont des gens qui ont su conserver leur côté enfantin, leur curiosité, originalité et naїveté de jeune garçon. C’est pourquoi les physiciens ont ce côté un peu farceur, parfois un peu bébé, qui font d’eux des personnes si attachantes.
Les physiciens sont également des êtres passionnés qui savent faire la fête. Dans le fond, il n’est pas surprenant qu’après de longues heures passées dans un laboratoire à regarder un écran d’oscilloscope, on aille besoin d’un verre.
Et bon, avouons-le, les physiciens peuvent aussi être plutôt séduisants! Tiens, prenez João Magueijo par exemple (ci-bas), ce cosmologue portugais qui enseigne la physique au Imperial College à Londres et qui croit en la variabilité de la vitesse de la lumière. Il parraîtrait que lorsqu’il a pensé à cette théorie pour la première fois, il marchait sous la pluie dans un champ de soccer de l’Université Cambridge, et ce alors qu’il souffrait d’une gueule de bois (preuve à l’appuie de mon argument précédent).
(http://discovermagazine.com/2003/apr/cover)
Bon, je pourrais continuer ainsi, mais je ne peux tout de même pas tout dévoiler. Parce qu’un physicien doit son charme d’abord et avant tout au fait même que ce charme demeure un secret bien gardé.
Bonjour!
ReplyDeleteExcellent blog, de ce que j'ai compris ;) Cependant, je crois que vous devriez AUGMENTER votre définition pour inclure les biologistes/zoologistes qui ont abandonné leurs rêves pour poursuivre une carrière en journalisme.
Juste cependant
Après trois ans, c'est quand même difficile d'oublier Joao, n'est-ce pas?
ReplyDeleteEffectivement Philippe!
ReplyDeleteJe reconnais aussi certains vétérinaires dans cette description ;-)
ReplyDeleteMerci pour cette étude d'autant plus amusante qu'elle est très perspicace !